Morceaux

Sevivon Soprano chanté

Categories : Soprano chanté

Infos

Texte : Levin Kipnis (1894-1990) - Musique : traditionnel

Voix de Soprano chantée par Yves Markowicz

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Paroles

Sevivon
Texte : Levin Kipnis (1894-1990) - Musique : traditionnel

Sevivon, sov, sov, sov
Hanoukah hou khag tov
Hanoukah hou khag tov
Sevivon, sov, sov, sov
Sov na sov ko vakho
‘Nes gadol haya po
‘Nes gadol haya po
Sov na sov ko vakho
Khag simkha hou la'am
‘Nes gadol haya sham
‘Nes gadol haya sham
Khag simkha hou la'am

Toupie tourne, tourne, tourne
Hanouccah est une belle fête
Hanouccah est une belle fête
Toupie tourne, tourne, tourne
Tourne donc, tourne, çà et là,
Un grand miracle a eu lieu ici,
Un grand miracle a eu lieu ici,
Tourne donc, tourne, çà et là,
C'est une joyeuse fête pour le peuple
Un grand miracle a eu lieu là-bas
Un grand miracle a eu lieu là-bas
C'est une joyeuse fête pour le peuple

Le sevivon (hébreu : סביבון ) ou dreydel (yiddish : דריידל ) est une toupie à 4 faces avec laquelle il est de coutume de jouer au cours de la fête juive de Hanukah. Son usage apparaît en Europe orientale. Un sevivon classique a la forme d’un cube dont l’une des faces est une pointe, plus ou moins arrondie, et dont la face opposée comporte le manche. Les quatre autres facettes sont marquées chacune d’une lettre hébraïque : נ (Noun), ג
(Guimmel), ה (Hei), ש (Shin). Selon une étymologie populaire, ces quatre lettres seraient un notarikon de la phrase נס גדול היה שם (Nes Gadol Haya Sham) : « un grand miracle a eu lieu là-bas » (en terre d’Israël). C’est en vertu de cette étymologie que le shin est remplacé en Israël par un פ (Pe), initiale de Po (« ici »).
Pour jouer, il faut d’abord choisir la mise (généralement des bonbons, ou des pièces en chocolat appelées Hanukah Gelt). Chacun joue à tour de rôle. Si la toupie tombe sur (ceci est l’une des règles du jeu, il en existe plusieurs variantes) :
נ (Noun) - nisht (rien) = un tour pour rien ;
ש (Shin) - shtel ayn (mettre un) = le joueur ajoute une friandise au « pot » ;
ה (Hei) - halb (moitié) = on gagne la moitié du « pot » ;
ג (Gimel) - gants (tout) = le joueur rafle la mise et chacun remet un dans le pot !
Le jeu est peut-être lié avec la Nittel nakht, au cours de laquelle les Juifs s’abstenaient d’étudier la Torah et tentaient de se faire les plus discrets possible (elle en représenterait en ce cas la réminiscence la plus vivace). Pendant l’occupation grecque, il était interdit aux Juifs d’étudier ou d’enseigner la Torah. Ils étudiaient alors en secret, se cachant dans des grottes. Des enfants montaient la garde à l’entrée de la grotte pour prévenir de l’arrivée des soldats, et ils jouaient innocemment à la toupie pour ne pas attirer l’attention.



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